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angkor wat
Climat du Cambodge
Le climat du Cambodge, chaud et humide, est conditionné par la situation du pays compris dans la zone tropicale (de 10 °C à 16 °C de latitude nord), par l'action des moussons qui déterminent les deux saisons, sèche (de novembre à fin mai) et humide (de fin mai à octobre), et, enfin, par l'orientation nord-ouest sud-est de sa façade maritime. La période la moins agréable est celle de la fin de la saison sèche, la chaleur (plus de 40 °C) est alors véritablement oppressante et pas un souffle d'air ne la tempère.

Température
La température moyenne est de 27 °C à Phnom Penh. Cependant, en avril, durant la saison sèche, elle peut monter à 35 °C, voire 45 °C. Dans les régions montagneuses, comme au Bokor, la température oscille entre 14,6 °C en janvier et 22,7 °C en mai.

Pluviométrie
Le régime des pluies dépend de celui des vents de mousson. De novembre à mai, la mousson de nord-est, venant de l'intérieur des terres, produit la saison sèche. De mai à novembre, la mousson du sud-ouest, venant de la mer, apporte les pluies. Celles-ci sont réparties assez irrégulièrement selon les régions, au cours des six mois de saison humide. La sécheresse absolue sévit plusieurs mois par an dans les plaines cambodgiennes. Ce qui pose de graves problèmes à l'agriculture.

Phnom Penh reçoit 140 mm de pluie par an, répartis en 120 jours : c'est-à-dire beaucoup plus qu'en Europe (55 mm à Paris) mais beaucoup moins que dans les pays voisins (202 mm à Saigon). Par contre, la région montagneuse du littoral sud-ouest est très arrosée.

Environnement – écologie
La politique de protection des territoires forestiers a été initiée pendant la période coloniale et avait pour objectif la protection des ressources commercialisables. L'intérêt d'une quelconque conservation ou un idéal écologique seront plus tardifs. Au Cambodge, suite à la Deuxième Guerre mondiale et l'indépendance du pays en 1953, le pays cherche à conforter son assise territoriale. C'est ainsi qu'en 1960, un premier système de six parcs nationaux voit le jour.

Suite aux événements des décennies suivantes, tout ce système sera désintégré de fait. Il faudra attendre les années 1990 pour qu'on s'intéresse à nouveau au découpage du territoire en zones protégées. Ainsi, en 1993 un décret royal institue 23 zones en tant que " parcs nationaux ", lesquels couvrent environ 16% du pays soit 34 000 km² et depuis lors la superficie n'a cessé d'augmenter. Aujourd'hui les aires protégées représentent environ 25 % du territoire. Ces zones soulèvent un certain nombre de questions. Tout d'abord un problème de définition se pose, car il est à noter que les forêts de ces régions sont densément peuplées et que dans l'approche originel du parc national, " l'homme et la nature ne peuvent cohabiter ". Ainsi, l'impact du redécoupage du territoire a des conséquences sur les populations locales. Sans compter que la législation concernant ces entités n'est pas toujours très claire, surtout en ce qui concerne la question de l'exploitation des ressources.

A ce jour, bien des questions subsistent quant à la vision et à l'avenir de ces zones. Les ONG sont très présentes et tentent de garantir la conservation et la protection de la faune de la flore (formation de gardes forestiers, exploitation éco-touristique du territoire...). Certaines populations locales pourraient être intégrées à cette nouvelle configuration et enfin certains protagonistes militent à une exploitation partielle des ressources (minières, gaz, pétrole, extraction du sable, bois...).

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