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La sécurité est un point qui a longtemps nui à l'image du Cambodge et à son attractivité touristique. Depuis la "réouverture" du pays, au début des années 90, la situation s'est considérablement améliorée. L'éclairage public est en partie revenu dans les grandes artères de Phnom Penh, l'armée et la police contrôlent plus étroitement la possession d'armes, et on peut aujourd'hui considérer que la capitale est un lieu globalement sûr. A éviter tout de même : les motos-doubles (motos-taxis) la nuit, et la fréquentation nocturne des quartiers reculés de la périphérie. En province, toute la région Nord-Ouest du pays, limitrophe de la Thaïlande, sous contrôle des anciens Khmers rouges, demeure incertaine et n'est donc pas conseillée. Cependant le reste du pays est aujourd'hui libre d'accès. Concernant les mines antipersonnel, le problème est réel, puisque beaucoup de ces engins infestent encore les campagnes cambodgiennes. Autour des villages donc, ne jamais s'aventurer hors des routes ou des pistes, identifiées comme sûres par les habitants. En revanche, toute la zone d'Angkor est aujourd'hui intégralement déminée de façon certaine. Par ailleurs, certaines régions, comme les provinces de l'Est (Rattanakiri) ne posent aucun problème, car elles n'ont jamais été minées. Au chapitre des précautions enfin, on évitera de circuler en train : ils sont souvent rançonnés par des pillards.

A savoir: entre juillet et décembre, des pluies plus fortes et plus précoces que d'habitude sur le bassin du Mekong ont provoqué au Cambodge des inondations de grande ampleur et de longue durée. La décrue est aujourd'hui pratiquement achevée, mais de nombreuses infrastructures (routes, ponts, digues) ont été détruites ou endommagées.
Les zones touristiques traditionnelles (Siem Reap, d'Angkor, Phnom Penh, Oudong, Sihanoukville) ne sont pas affectées. Les routes qui entourent le lac Tonle Sap sont très difficiles. Il est formellement déconseillé d'emprunter les voies fluviales.

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