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Se déplacer au Cambodge
Les vols intérieurs permettent de se déplacer rapidement dans le pays, mais les compagnies apparaissent et disparaissent tout aussi vite. À l'heure actuelle, le Cambodge ne compte qu'une seule compagnie pleinement opérationnelle, Cambodia Angkor Air (K6 ; 023-424496 ; www.cambodiaangkorair.com), qui fonctionne essentiellement comme une filiale de Vietnam Airlines. Elle couvre la ligne Phnom Penh-Siem Reap avec des turboréacteurs modernes de fabrication française. Des vols Sihanoukville-Siem Reap devraient être mis en place prochainement. Il n'existe aucune liaison avec le Ratanakiri à l'heure actuelle.

Chaque jour, jusqu'à 4 vols relient Phnom Penh et Siem Reap (75/120 $US aller/aller-retour), et l'on peut habituellement obtenir une place à la dernière minute. Réservez à l'avance en haute saison.

Les bagages sont limités à 10 kg par passager sur les vols intérieurs ; à moins de dépasser de beaucoup cette limite, il est peu probable que l'on vous fasse payer un excédent.

Hélicoptère
Helicopters Cambodia (012-814500 ; www.helicopterscambodia.com) dispose d'hélicoptères fiables et possède des agences à Phnom Penh et à Siem Reap. Il effectue essentiellement des vols panoramiques au-dessus d'Angkor, mais loue aussi des appareils pour n'importe quel trajet. Nouveau venu, Helistar (012-449555 ; www.helistarcambodia.com) propose des prestations identiques.

Bateau
Les 1900 km de voies navigables qui sillonnent le Cambodge tiennent désormais une place moins importante dans le système de transports du fait de l'amélioration des principaux axes routiers. Au nord de Phnom Penh, le Mékong est facilement navigable jusqu'à Kratie ; toutefois, il n'existe plus de service régulier de passagers sur ce tronçon depuis l'amélioration des routes. Des bateaux circulent sur le superbe parcours entre Siem Reap et Battambang. Le lac Tonlé Sap est navigable toute l'année, mais seulement par de petites embarcations de mars à juillet.

La ligne fluviale la plus empruntée par les étrangers est celle qui relie Phnom Penh et Siem Reap. Les services express font le trajet en 5 heures, mais ce n'est pas le plus beau parcours fluvial du pays ; la traversée du lac, qui s'étend à perte de vue, est plutôt monotone. Il est préférable et moins coûteux de relier les deux villes en bus par la route asphaltée. Si vous voyagez sur le toit du bateau, portez un couvre-chef et utilisez de la crème solaire.

Beaucoup plus intéressant, le trajet en petit bateau de Siem Reap à Battambang traverse des paysages splendides – évitez de l'entreprendre à la fin de la saison sèche, car il peut se transformer en cauchemar.

Bus
Le Cambodge offre une large gamme de transports routiers. Sur les routes goudronnées, les grands bus climatisés constituent la solution la plus confortable. Ailleurs, vous aurez le choix entre les taxis collectifs et les minibus.

Les services de bus se sont considérablement améliorés ces dernières années et, au fur et à mesure de la réfection des routes, les déplacements deviennent plus aisés. Aujourd'hui, il s'agit probablement du moyen de locomotion le plus sûr. Les étrangers utilisent essentiellement les lignes reliant Phnom Penh à Siem Reap, Battambang, Sihanoukville, Kompong Cham et Kratie, ainsi que les bus touristiques de Siem Reap à Poipet.

Des bus propres et confortables desservent les villes et les villages proches de Phnom Penh, tels Udong et Phnom Chisor. Assurés par Phnom Penh Sorya Transportation (210359 ; www.ppsoryatransport.com ; psar Thmei, Phnom Penh), ces services sont bon marché. Les employés parlent anglais et vous indiqueront le bus à prendre.

Peu utilisés par les visiteurs occidentaux, des minibus sillonnent la plupart des routes de province. Très bon marché, ils sont souvent bondés et parfois conduits par des fous du volant. N'envisagez cette solution qu'en dernier recours. Des « minibus express », généralement des Hyundai Starex plus rapides et plus confortables que les anciens véhicules, circulent à présent entre Phnom Penh et des destinations du Nord-Est comme Stung Treng et Ban Lung.

En stop
Nous ne recommandons pas ce type de transport, qui n'est sûr dans aucun pays. Les voyageurs qui décident de se déplacer en auto-stop prennent un risque certain, même s'il est limité. Si vous décidez malgré tout de faire du stop, partez à deux et informez quelqu'un de la destination prévue. Les chauffeurs de camion peuvent vous proposer une place, mais vous devrez payer et vous attendre à l'inconfort ; monter dans un camion est particulièrement risqué pour les femmes seules.

Pick-up et taxi collectif
Les routes s'améliorant, les pick-up perdent du terrain au profit des « minibus express » ou des Toyota Camry à suspension surélevée. Dans les pick-up et les taxis collectifs, n'hésitez pas à acheter une place supplémentaire pour voyager plus confortablement. Doublez le prix pour une place à l'avant, et quadruplez-le pour vous octroyer l'entière banquette arrière. Sachez qu'il n'existe pas forcément de prix fixe sur tous les itinéraires ; il faut négocier. Les tarifs fluctuent en fonction du prix de l'essence.

Pick-up et taxis collectifs empruntent aussi bien les routes à grande circulation que les mauvaises routes sur lesquelles les bus ne passent pas. Disponibles dans tout le pays, les taxis collectifs partent quand ils sont pleins. On peut également louer le véhicule pour les principales destinations. Les pensions se chargent volontiers de trouver un taxi collectif, moyennant une commission bien sûr.

En ce qui concerne les pick-up, vous pouvez vous installer dans la cabine ou, par souci d'économie et en renonçant à tout confort, à l'arrière. Dans le second cas, prévoyez un foulard pour vous protéger de la poussière et de l'écran solaire. Pendant la saison des pluies, n'oubliez pas un imperméable. Les pick-up démarrent quand ils sont archipleins. Louer sa place directement au chauffeur revient moins cher que passer par une pension, mais implique un patient marchandage.

Dans les régions très isolées, notamment durant la saison des pluies quand les routes sont encore plus défoncées que d'habitude, d'énormes camions militaires russes à six roues motrices, ou lan damrei (camions-éléphants), servent temporairement de moyen de transport.

Train
Le réseau ferré cambodgien, comme l'ancien réseau routier, est l'un des pires d'Asie. Les services de passagers sont suspendus, mais il est sans doute possible de voyager dans un train de marchandises si cette expérience masochiste vous tente. Les plus jolis tronçons se situent entre Takeo et Kampot, puis de Kampot à Sihanoukville. Les trains circulent à une vitesse moyenne de 20 km/h, les ponts ne sont pas toujours entretenus, et les rails voilés rendent le trajet aussi cahoteux que sur les mauvaises routes.

Le réseau se compose de 645 km de voies uniques, à écartement d'un mètre. Construite avant la Seconde Guerre mondiale, la ligne nord-ouest, longue de 385 km, relie Phnom Penh à Pursat et à Battambang. Le dernier tronçon, de Sisophon jusqu'à Poipet, fut démonté par les Khmers rouges dans les années 1970. La ligne sud-ouest (254 km), achevée en 1969, part de Phnom Penh et dessert Takeo, Kampot et Sihanoukville.

Le réseau va bientôt être entièrement réhabilité pour permettre une vitesse de 50 km/h. Il sera à terme connecté au Trans-Asian Railway, qui reliera Singapour et la Chine, mais la construction d'une ligne entre Phnom Penh et Hô Chi Minh-Ville via un pont sur le Mékong devrait prendre encore quelques années. En attendant, les passionnés de train mettront plus de 12 heures pour rejoindre Battambang en train de marchandises, à condition qu'il ne déraille pas ! Prenez plutôt le bamboo train !

Transports locaux

Bus urbain
Il n'existe aucun réseau de bus urbains dans le pays, même pas dans la capitale.

Cyclo-pousse
Comme au Vietnam et au Laos, le cyclo-pousse permet de se déplacer en ville à peu de frais. À Phnom Penh, nombre d'entre eux circulent dans les rues ou attendent près des marchés et des hôtels. Vous devrez marchander si vous prenez un cyclo-pousse devant un hôtel coûteux, un bar ou un restaurant réputé. Les tarifs varient de 1 000 r à 1 $US (environ 4000 r). Rares en province, les cyclo-pousse souffrent dans la capitale de la concurrence des moto-dop.

Hors-bord
Le hors-bord (outboard, prononcé localement « out-boor ») fait fonction de bus ou de taxi fluvial. Présents dans tout le pays, ces petits bateaux en fibre de verre, dotés d'un moteur de 15 ou 40 CV, peuvent transporter jusqu'à 6 passagers pour des trajets de longueur variable. Ils partent généralement lorsqu'ils sont pleins. Si vous êtes pressé, vous pouvez louer le bateau entier et partir immédiatement. Par ailleurs, les bateaux-fusées (long-tail rocket boats), importés de Thaïlande, relient les petits villages du haut Mékong. S'ils sont effectivement très rapides, la sécurité laisse fortement à désirer.

Lorry
Au Cambodge, ce mot désigne un train local fait d'un plateau de bois propulsé par un moteur. Il est appelé norry ou bamboo train dans la région de Battambang. Une expérience marquante, surtout quand un autre train arrive dans l'autre sens !

Moto-dop
Parfois appelées moto-doup (doup vient du français « double »), les moto-dop sont des motos-taxis. En ville, elles offrent le moyen le plus rapide de parcourir de courtes distances. Comptez entre 1 000 r et 1 $US ou plus, selon la distance et la ville, et un peu plus en soirée. Mieux vaut négocier le prix de la course au préalable, surtout dans les centres touristiques, devant les hôtels haut de gamme ou la nuit. Certains voyageurs transportent avec eux un casque de vélo léger qu'ils mettent pour se déplacer à moto-dop.

Remork-kang
La remork-kang est une remorque tirée par un vélo, sorte de cyclo-pousse avec un passager à l'arrière. Moto-dop et tuk-tuk ont entraîné une forte diminution de leur nombre, mais on en voit encore parfois à Battambang et à Kampot. Les tarifs équivalent à ceux des moto-dop.

Rotei ses
Rotei signifie « chariot » ou « voiture » et ses, « cheval ». Le terme désigne en fait tout chariot tiré par un animal. Le char à bœufs (ou à buffles), très courant dans les régions reculées, est le seul mode de transport qui fasse fi de la boue au plus fort de la saison des pluies. Les carrioles à cheval se rencontrent fréquemment dans les campagnes, mais les touristes répugnent à se faire véhiculer par ces montures squelettiques. Certains projets d'écotourisme communautaire comprennent des promenades en char à bœufs.

Taxi
Si les taxis deviennent plus courants en ville, seules deux compagnies de Phnom Penh ont des véhicules munis de compteurs. Hôtels, pensions et agences de voyages pourront vous trouver une voiture pour visiter une ville et ses alentours.

Tuk-tuk
Motos tractant une petite carriole couverte, les tuk-tuk sont de plus en plus nombreux à Phnom Penh et à Siem Reap et commencent à se généraliser dans les autres villes, telle Battambang. Le prix de la course dépend du nombre de passagers et de la distance. Pratiques si l'on transporte des bagages, ils ont aussi l'avantage d'offrir une protection en cas d'averse.

Vélo
Découvrir le Cambodge à vélo est une aventure passionnante. Compte tenu du piètre état des routes, un VTT paraît mieux approprié. Apportez l'équipement de sécurité de base et des pièces détachées d'origine, difficiles à trouver sur place. Prévoyez une sonnette, la plus sonore possible, et des lumières puissantes à l'arrière comme à l'avant. Si de nombreuses routes sont encore en mauvais état, elles sont habituellement longées d'une piste plate. Voyager tranquillement à vélo favorise les rencontres avec la population locale, toujours étonnée de voir des étrangers se déplacer de cette manière et leur réservant un accueil chaleureux. Dans de nombreuses régions, de nouvelles pistes sont tracées pour les motos et les vélos et permettent d'explorer les provinces reculées.

La majeure partie du pays est plate ou modérément vallonnée. La sécurité constitue toutefois un problème majeur sur les routes nouvellement goudronnées à cause de la vitesse de la circulation. Les bicyclettes peuvent être transportées à travers le pays à l'arrière des pick-up ou sur le toit des minibus.

Se déplacer dans Angkor à vélo permet de mieux appréhender la taille et les proportions du site. Le VTT va sans doute se développer prochainement dans les provinces du Mondolkiri et du Ratanakiri grâce à de superbes pistes hors des sentiers battus. C'est déjà le cas autour de Chi Phat, dans la chaîne des Cardamomes. À travers tout le pays, des hôtels et des pensions louent des bicyclettes moyennant quelque 2 $US par jour (7-10 $US pour les marques importées comme Trek), et l'on trouve partout des ateliers de réparation.

Voiture et moto
La location d'une voiture ou d'une moto, relativement bon marché, permet de visiter des endroits écartés et de s'arrêter à loisir. Le plus souvent, les voitures sont louées avec un chauffeur, ce qui est largement préférable vu l'état des routes, le manque de panneaux et la conduite anarchique de nombreux automobilistes cambodgiens.

Assurance
Les voitures de tourisme avec chauffeur sont habituellement assurées. En revanche, les motos de location ne le sont pas systématiquement, et vous devez signer un contrat mentionnant le prix estimé de la moto en cas de vol. Procurez-vous un antivol robuste, et laissez autant que possible la moto dans un parking surveillé.

Abstenez-vous de circuler à moto au Cambodge sans assurance médicale. En cas d'accident grave, et notamment pour une évacuation, les frais sont ruineux pour des voyageurs à petit budget.

Circulation et sécurité
Que l'on voyage ou réside au Cambodge, il est facile de se laisser aller à un sentiment de sécurité trompeur et de croire que chaque route de campagne conduit à un autre village accueillant. Malgré la disparition des Khmers rouges, le banditisme et les vols occasionnels peuvent se produire dans les campagnes. Des cas de vol de moto avec violence ont également été rapportés à Sihanoukville. Si vous vous déplacez en province avec votre propre véhicule, surtout à moto, renseignez-vous en chemin sur les conditions de sécurité.

Les expatriés qui travaillent à Phnom Penh et sont amenés à conduire un 4×4 ou une voiture doivent se montrer particulièrement prudents. La circulation n'obéit à aucune règle dans la capitale, et les routes ressemblent parfois à des montagnes russes en province. Faites très attention aux enfants qui gambadent parfois au milieu d'une nationale. Le bétail errant sur les routes constitue un autre danger, encore plus à la nuit tombée.

Voici quelques recommandations supplémentaires pour les motards :

Quelle que soit la longueur du trajet, portez un casque de bonne qualité.
Emportez une petite trousse de réparation comprenant un démonte-pneu, des rustines et une pompe.
Si vous partez pour un long trajet, emportez une corde afin de vous faire remorquer en cas de panne.
Dans les régions reculées, prévoyez toujours plusieurs litres d'eau : on ne sait jamais quand on en trouvera.
Voyagez en petit groupe, jamais seul.
En groupe, ne vous éloignez pas les uns des autres en cas de problème ou d'accident.
N'hésitez pas à faire le plein d'essence : tomber en panne sèche en rase campagne peut mettre votre vie en danger, surtout si vous manquez aussi d'eau.
Abstenez-vous de consommer de l'alcool, ou toute autre substance euphorisante susceptibles d'affecter vos capacités.

Ne quittez pas la route des yeux : les nids-de-poule font partie des aléas communs.

Code de la route
Si tant est qu'il existe un code de la route au Cambodge, personne ne semble s'en soucier. Si vous conduisez une voiture ou une moto, la meilleure attitude est de ne rien considérer comme acquis et de partir du principe que les autres constituent un danger. Dans le pays, la circulation est à droite, ce qui n'est pas toujours évident ! Peu de carrefours sont équipés de feux de signalisation à Phnom Penh, à Siem Reap et à Sihanoukville ; là où ils sont inexistants, si vous voulez tourner à gauche, le jeu consiste à rouler le plus à gauche possible, en frôlant les véhicules qui arrivent en sens inverse, jusqu'à ce qu'un espace permette de tourner.

Proprement affolant pour les non-initiés, ce système semble tout à fait maîtrisé par les Cambodgiens. Nous conseillons aux étrangers de s'arrêter aux carrefours et de redoubler de prudence. Ne partez jamais du principe que les autres conducteurs vont s'arrêter au feu rouge, car la plupart passent outre, surtout la nuit.

Les agents de la circulation profitent du chaos de Phnom Penh pour verbaliser les étrangers à la moindre infraction. Veillez à ne pas tourner à gauche en cas d'interdiction signalée, ni à circuler avec vos feux allumés dans la journée (bien que les Cambodgiens puissent impunément conduire tous phares éteints en pleine nuit). De nouvelles réglementations obligent les motos à être équipées de rétroviseurs et les conducteurs à porter un casque (cela ne concerne pas les passagers, même les enfants). La police de la route montre un zèle particulier à infliger des contraventions et vise de préférence les étrangers.

Essence et pièces détachées
L'essence est relativement chère par rapport à d'autres produits : environ 4 000 r (1 $US) le litre. On en trouve facilement dans tout le pays, mais à des prix souvent plus élevés dans les campagnes. Même dans les villages les plus isolés, quelqu'un vend de l'essence dans des bouteilles de Fanta ou de Johnnie Walker. Certains la mélangent avec du kérosène pour augmenter leur profit : utilisez ce mélange avec parcimonie, seulement en cas d'urgence.

Le Cambodge est envahi de motos chinoises, coréennes et japonaises, et l'on trouve facilement des pièces détachées de Honda, de Yamaha et de Suzuki. En revanche, vous aurez plus de problèmes avec une Harley ou une Ducati. Il en va de même pour les voitures. Si vous possédez un modèle peu courant dans le pays, apportez des pièces détachées.

Location

Moto
Vous pourrez louer une moto à Phnom Penh et dans quelques autres destinations touristiques. La location est en revanche interdite à Siem Reap (et parfois à Sihanoukville). Pour circuler ainsi à Siem Reap, vous devrez louer une moto ailleurs. Dans d'autres villes provinciales, on peut habituellement louer une petite cylindrée en négociant un peu. Comptez de 3 à 7 $US par jour pour une 100 cm3 et de 10 à 25 $US pour une 250 cm3 tout-terrain.

Conduisez très prudemment, sans relâcher votre attention, car la circulation est anarchique (particulièrement à Phnom Penh), et les services médicaux et les ambulances ne sont guère satisfaisants en dehors de Phnom Penh, de Siem Reap et de Battambang. Si vous n'avez jamais conduit de moto, le Cambodge n'est sans doute pas l'endroit où commencer ; cependant, les conditions s'améliorent en dehors des villes. Si vous décidez de vous lancer quand même, faites-vous accompagner d'un motard chevronné.

La moto offre l'avantage d'une totale liberté de mouvement et permet de s'arrêter dans des petits villages rarement visités par les Occidentaux. Si l'on peut explorer la campagne profonde, leurs routes devraient être réservées aux conducteurs expérimentés équipés de motos tout-terrain. Restez vigilant dans les régions reculées, car les routes cambodgiennes n'ont vraiment rien à voir avec celles de votre pays ! Si vous prévoyez un long parcours, testez d'abord votre moto aux alentours de Phnom Penh pendant un jour ou deux afin de vous assurer de son bon fonctionnement.

Les motards avertis découvriront au Cambodge quelques-uns des itinéraires les plus sportifs du monde, notamment dans les provinces de Preah Vihear, du Mondolkiri, du Ratanakiri et dans la chaîne des Cardamomes.

Voiture
La location d'une voiture, généralement avec un chauffeur, n'est vraiment utile que pour visiter les environs de Phnom Penh et Angkor. Si votre budget le permet, vous pouvez aussi louer une voiture ou un 4×4 avec chauffeur pour découvrir les provinces. Comptez de 30 à 35 $US par jour pour une voiture avec chauffeur dans les villes et aux alentours. En province, le prix grimpe à 50 $US ou plus, selon la destination, sans compter l'essence. Si la location dure plusieurs jours, vous devrez payer l'hébergement du chauffeur. La location d'un 4×4 coûte de 60 à 120 $US par jour, selon le modèle et la distance parcourue. Conduire soi-même est possible, mais déconseillé à cause de l'état des routes, de la responsabilité civile en cas d'accident et des coûts plus élevés.

Permis de conduire
Un permis de conduire standard n'est pas d'une grande utilité au Cambodge. En principe, pour conduire une voiture, vous devez être en possession d'un permis de conduire international, délivré dans votre pays.

Aucun permis n'est requis pour louer une moto. Si vous parvenez à la sortir du magasin, on suppose que vous pouvez la conduire partout. La police de Sihanoukville a toutefois la réputation d'exiger un permis et d'infliger une amende à ceux qui n'en possèdent pas.

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